Sanatorium tout vent tout soleil

 

Le chouchou, celui par lequel tout  a commencé. Un spot ultra connu dans la région où je vis, malheureusement victime de son succès. L'architecture des sanatoriums vaut le détour, à elle seule. Hauteur de plafond, couloirs et coursives interminables, des salles communes grandes comme des halls de gare, l'indispensable chapelle... les chambres pensées pour guérir, l'orientation optimale pour emmagasiner un maximum d'UV. Les sanas, ou "paquebots" comme on les appelle ici, méritent leur littérature consacrée.
Ici, 280 lits, 160 appartements. Le sanatorium a été construit en 1929. La tuberculose vaincue, il est reconverti en centre de cure, et définitivement abandonné en 2012. 
Aujourd'hui, l'imposant bâtiment, à l'entrée du village, est dans un triste état. Un trésor de plus de 10000 mètres carrés en décrépitude. Vitres manquantes, portes murées puis démolies: l'intérieur est vulnérable aux intempéries. Plus on monte les étages, moins les planchers sont sûrs. Les niveaux sous les toits, aménagés en appartements pour le personnel soignant, sont lugubres. Décor idéal pour de véritables frayeurs...





































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